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La violence psychologique, quand le masque tombe

La violence psychologique, quand le masque tombe

« Comment prouver qu’il me manipule, qu’il me maltraite psychologiquement depuis des années? Le juge ne me croira jamais. Je n’ai pas suffisamment de preuves écrites… »

« Et si je démissionnais? Mais j’en ai besoin, moi, de ce boulot… »

« Si mon fils leur demande d’arrêter d’être toujours sur son dos ou s’il va le dire à la prof, cela va encore empirer non? »

Les victimes de violences psychologiques sont nombreuses. Trop nombreuses. On les retrouve au sein même d’un couple ou d’une famille, dans le cadre du travail, à l’école…

L’un des aspects les plus sournois de la violence psychologique est qu’elle est invisible : comment prouver que l’on a été malmené alors que le bourreau s’arrange constamment pour agir lorsque personne ne le regarde? Pire! Qu’il est apprécié de tous. C’est qu’il a plus d’un tour dans son sac, le manipulateur, à commencer par son double masque : celui réservé à la victime (son vrai visage), et celui réservé à tous les autres.

Ouvrez l’oeil, car les victimes de manipulation se sentent bien seules et ne savent pas toujours vers qui se tourner. Elles n’ont peut-être même pas encore conscience qu’elles se sont fait prendre dans l’engrenage de la manipulation.

C’est qu’il est habile, le manipulateur. Non seulement, il s’évertue à plaire à toute la galerie (et cela fonctionne généralement bien, à quelques exceptions près), mais il parvient aussi à vous faire croire que rien n’est jamais de sa faute. C’est toujours vous. Vous, qui ne comprenez rien. Il n’a pas dit cela, enfin! Pour qui vous prenez-vous, à la fin? Et si vous mettiez un peu de maquillage, non? Ce travail, vous ne l’avez pas fait par vous-même, n’est ce pas?

Avant que la victime ne s’en rende compte, son estime d’elle-même est descendue largement en-dessous de zéro. Bien que la fausse image renvoyée par cette personne soit à des kilomètres de la réalité, elle s’impose lentement à la victime. Lentement, mais sûrement. Et elle finit par y croire. A force de répétition et d’acharnement. Car c’est bien de cela qu’il s’agit. Un acharnement. Une volonté de faire mal. De détruire, même.

Et parfois, cela fonctionne…

Nous le disions au début de ce texte. La violence psychologique n’est pas facile à déceler parce qu’elle est invisible. On ne ressort pas avec un oeil au beurre noir ou la lèvre en sang d’une séance avec son bourreau. C’est l’âme elle-même qui est meurtrie et abîmée dans sa chair.

Et qui peut voir cela? Qui peut voir cela, si l’être qui renferme cette âme dévastée n’a pas la force de le dire? Ou ne sait tout simplement pas comment…

Comment faire, lorsque le piège s’est refermé? Lorsque l’on comprend qu’on s’est fait manipuler tout le long et qu’il faut maintenant trouver le moyen de s’extirper du centre de la toile…?

On se sent seul. Impuissant. Au fond du trou.

Alors, nous voulions adresser ces quelques mots à toutes les personnes victimes de violences psychologiques.

Tout d’abord, sachez que vous n’êtes pas seules. Et que rien de ceci n’est de votre faute…

…..

A toi, qui tous les jours te réveilles avec un peu moins de confiance en toi, qui ne sais plus vraiment qui tu es, ce que tu vaux (puisqu’on ne pointe du doigt que tes faiblesses, qui ne sont finalement pas les tiennes…), qui te sens sale, souillé, dénigré, humilié, honteux.

A toi, qui n’arrives pas à te sortir de cette situation parce que ton système est tellement figé que tu n’arrives plus à voir d’autres possibles.

A toi, qui luttes et qui te sens fatigué parce que rien n’est jamais assez bien, parce que tu n’es jamais à la hauteur de ses attentes.

A toi, qui culpabilises d’infliger cela à tes enfants, à ta famille, et qui as honte puisqu’à force d’avoir entendu que c’est de ta faute, tu le crois.

A toi, qui te figes, qui exploses de temps en temps, parce que c’est trop, parce que c’est injuste, parce que tu ne sais plus comment dire STOP.

OUI, il est injuste qu’une personne te détruise par plaisir, pour assouvir un besoin de reconnaissance ou un insupportable besoin de narcissisme.

OUI, tu es muni de magnifiques forces et ressources, qui ont été muselées au fil des remarques et des violences psychologiques, mais qui sont toujours là, prêtes à rejaillir.

Non, tu n’es pas trop fragile, tu n’es pas trop sensible, TU ES TOI.

L’amour est rire, partage, confiance, complicité, respect. Ce n’est pas se soumettre à l’autre par peur de le perdre, ce n’est pas se taire, se laisser humilier.

La violence psychologique est une insupportable souffrance, qui tue à petit feu.

Peut-être qu’après tout ce temps, tu as peur. Peur de n’être rien, d’être perdu si tu pars. Peur de représailles?

Quelles que soient tes peurs, sache qu’il est possible de sortir de cet engrenage. Pas après pas. Nous n’allons pas te mentir, le temps de la reconstruction sera long.

Mais c’est possible.

Et la psychologique énergétique peut t’apporter des solutions pour t’aider à te reconstruire.

Dans ce qu’il te reste d’estime, écoute cette petite voix intérieure, qui s’est faite de plus en plus muette. Laisse-la remonter à la surface. Tu vaux tellement plus que cette personne qui te violente. Tout ce qu’elle te dit relève de son énergie, pas de la tienne.

Alors, prêt à faire tomber le masque de la violence psychologique?

L'équilibre

L’équilibre

Le mois d’avril touche à sa fin, petit à petit, et j’avais envie de vous parler d’équilibre. Et