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Les troubles du comportement alimentaire

Les troubles du comportement alimentaire

Le TCA

Les troubles alimentaires sont bien plus qu’une histoire de poids et de nourriture,
ils représentent une véritable souffrance au quotidien: l’amertume de chaque moment gâché par les contraintes alimentaires; chaque souvenir teinté par les restrictions, les vomissements ou la violence de ce que l’on ressent pour soi.

Lorsque l’on s’ôte le droit de manger, le droit d’avoir un corps vivant et changeant, on s’ôte finalement le droit d’exister.

Et le sujet principal à traiter derrière les symptômes que vous vivez se trouve peut-être ici:

« Votre légitimité à exister et à prendre votre place! Dépassez vos peurs, vos angoisses et vos fausses croyances De quoi se libérer ? »

Pablo Picasso

De cette petite voix qui vous dit que vous êtes nulle, qui vous dit que vous êtes grosses, qui vous dit que vous ne valez rien, qui est si exigeante et cruelle avec vous !

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A vous, les 9 clés pour sortir d’un Trouble du Comportement Alimentaire.

L’OBSESSION

Penser à ce que vous allez manger, ne pas manger, au sport que vous allez devoir faire.

Vérifier votre corps, que ce soit dans le miroir ou en palpant certaines parties.

Se comparer aux autres,
L’image de votre corps, votre alimentation prennent beaucoup de place dans votre vie.

C’est important, voir obsessionnel.
Vous vous sentez parasitée par ces pensées au point d’éviter certains aliments.
Vous avez l’impression de passer à côté de moments de votre vie à cause de ces préoccupations excessives.
La peur de grossir vous hante, elle dicte vos choix.

LE DÉCOURAGEMENT

Après tant d’années en guerre contre vous-même, il vous semble impossible de sortir de ce fonctionnement.
Lâcher serait impossible puisque synonyme de renoncement, de prise de poids sans fin, de dégoût pour votre image, de honte pour votre image, de sentiment d’échec, de peur, de perte de confiance en vous, de tristesse.

Continuer l’est également tant vous êtes épuisée par la situation.

Vous contrôlez, tenez, tenez puis craquez, mangez encore et encore et encore jusqu’au dégoût, la honte…
Puis vous vomissez, faites du sport, jeunez, re-commencez à faire très attention, vous restreindre de nouveau…

Et puis vous culpabilisez d’avoir craqué, de ne pas y être arrivée, de ne pas avoir réussi à garder le contrôle….
Et vous êtes repartis pour un tour…

LE CONTRÔLE

Vous contrôlez, essayez de contrôler votre alimentation au quotidien, tout le temps.
Votre image, votre corps, vous essayez de le maitriser même si ça passe par la violence envers soi.

Vous vérifiez les calories, les étiquettes, les aliments gras sont bannis.

La matière grasse très peu pour vous. Contrôle de votre poids, votre reflet, une petite chirurgie esthétique pour sur- tout ne pas perdre le contrôle.

Malgré tous vos efforts, le contrôle finit par vous échapper, vous vous sentez nulle faible, bonne à rien, vous ressentez du dégoût pour vous-même.

Votre reflet devant le miroir, votre corps devant ce miroir vous fait honte.

Le contrôle va plus loin dans la vie, tout est toujours sous contrôle chez vous, une vraie guerrière, jamais rien lâcher, toujours tenir.

Vous ressentez le besoin de tout faire vous-même. Comme ça, vous êtes certaines que ça sera bien fait jusqu’à l’épuisement.

Vous vous sentez seule, couper de vos émotions.

LA HONTE

Celle de ne pas avoir un corps suffisamment fin, musclé, tonique,

Celle par rapport à toutes ces filles belles, avec un superbe corps, qui rient, qui plaisent, qui ont confiance en elle, qui sont, pour vous, libres,

Celle du regard de l’autre quand, au supermarché, vous choisissez un plat gras parce que vous êtes en train de craquer,

Celle de ne pas manger assez sainement.

Celle de faire des crises d’hyperphagie ou de boulimie.

Celle de manquer de volonté.

Celle de vous dénuder, du regard de l’autre sur votre corps, des mains posées sur votre corps.

Celle d’un sourire moqueur, celle d’une humiliation.

Votre plus grande honte réside dans votre image corporelle que vous pensez toujours grosse ou pas assez … et vous pensez pouvoir vous en défaire en transformant votre corps… en vain…

LES ÉCHECS

La sensation d’échec est particulièrement difficile à vivre.

Dans tous les domaines de votre vie, vous cherchez inlassablement la perfection.

Vous avez essayé 1001 régimes, 1001 conseils minceurs au point, peut-être que votre estomac en souffre.

Peut-être ne suivez-vous pas de régime mais êtes toujours dans la restriction.

Vous faites « ATTENTION ».

Peut-être que manger « healthy » est devenu obsessionnel.

Combien d’aliments proscrits dans votre alimentation ou limiter ?

Malgré tous vos efforts, malgré l’énergie que vous consacrez à manger sain et faire du sport, à vous contrôler, vous ne parvenez pas à contrôler votre poids.

Ce n’est jamais assez bien.

Vous n’êtes jamais satisfaite.

Vous craquez et vous vous jetez sur le paquet de chocolat, toute la nourriture que vous pourrez trouver et vous mettre sous la dent pour calmer l’émotion qui est présente, qui est trop forte, pour essayer de l’atténuer dans un schéma que vous connaissez par cœur.

LA CULPABILTÉ

Votre petite voix qui accompagne toutes vos prises alimentaires, tous vos moments de repos, toutes vos entorses à la règle. Elle est là, toujours présente comme un bon soldat.

Après une compulsion alimentaire, elle se fait entendre plus fortement encore.

La culpabilité de blesser les autres, la peur de dire ce que vous pensez, la peur de vous exprimer, la peur de prendre trop de place.

Quels que soient vos choix, la culpabilité finit toujours par vous ronger.

 

Si je vous parle de tout cela, c’est parce que j’ai moi-même vécu cela et une autre vie est possible.

Vous vous reconnaissez dans tout cela, vous avez envie de vivre une vie plus libre, de manger librement sans culpabilité, de manger par envie et pas par nécessité de combler un vide, un besoin, une peur.

Si vous voulez vivre librement, avec légèreté!

Si vous vous sentez prête(s) à briser vos chaînes, votre armure!

Si vous en avez assez de vous faire violence!

Si vous en avez assez de vous détester!

Si vous voulez reprendre le plaisir de manger sans culpabilité!

Si vous voulez arrêter de manger vos émotions!

Si vous voulez faire la paix avec votre corps!

Je peux vous aider!

L’ADDICTION À LA NOURRITURE & LE TROUBLE DU COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

Quelques précisions sur l’addiction à la nourriture :

Envie irrépressible de consommer avec impossibilité de contrôler son contrôler même si les conséquences sont négatives.

C’est une addiction dite comportementale. C’est un comportement répété pour soulager un malaise intérieur (une grande tristesse, une solitude, une peur intense, une insécurité, un deuil) ou pour procurer du plaisir.

C’est le même processus que le circuit de la récompense. Nous ne sommes pas à la nourriture en soi mais nous sommes accro à la dopamine que nous sécréterons quand nous mangeons pour nous apaiser ou nous détendre. Quand nous mangeons à ce stade, nous compensons un manque, un besoin qui est présent, insatisfait, une émotion (telle que la peur, la colère, le stress, une profonde tristesse, la solitude ou tous sentiments en lien avec des problèmes de votre vie actuelle, passée ou futur). La nourriture est un moyen dérivé de répondre à notre besoin de régler les soucis. Au lieu de les régler directement en vous attaquant au cœur du problème. Notre cerveau est programmé et se reprogramme pour apaiser nos émotions et notre corps par la prise d’une substance (ici, la nourriture).

La nourriture est une réponse artificielle et virtuelle à nos vrais besoins. (Exemple : besoin de soutien, de reconnaissance, d’amour.) Au lieu d’y répondre, nous le récompenserons par de la nourriture. La nourriture nous donne une réponse temporaire. Une récompense rapide et qui va doper mon cerveau, c’est pour cela que nous parlons d’une addiction comportementale. Ce n’est pas la substance (la nourriture) qui nous rend addict mais le soulagement temporaire que cela nous procure.

QUELQUES PRÉCISIONS SUR LE TCA : (SEUL UN MÉDECIN PEUT POSER UN DIAGNOSTIC)

«Si ces traits vous parlent, n’attendez pas que ce trouble s’ancre plus profondément pour prendre soin de vous. Arrêter de manger ses émotions est possible

DÉFINITION DES 3 TROUBLES

L’anorexie mentale

Elle se caractérise par une perte de poids intentionnelle. C’est un trouble alimentaire dont l’origine est multifactorielle au même titre que la boulimie ou l’hyperphagie boulimique.

Elle se caractérise par une restriction des apports alimentaires conduisant à une perte importante de poids associée à une peur intense de prendre du poids.

La personne qui en souffre a une perception perturbée de l’image de son corps et ne reconnait pas la gravité de sa maigreur.

Boulimie

Les conduites boulimiques se définissent par la survenue d’épisodes d’ingestion impulsive de quantités importantes de nourriture, généralement accompagnée de culpabilité et de conduite purgatoire (vomissement, laxatif, période de jeûn, régimes stricts ou sport intense…).

Elle entre dans le cadre des conduites addictives ou des toxicomanies sans drogues.

Hyperphagie boulimique

L’hyperphagie  boulimique appelée aussi frénésie alimentaire n’est pas accompagnée de crises aigues suivies de conduite purgatoire mais plus de grignotages permanents. La quantité excessive d’aliments et le déséquilibre nutritionnel amène à une prise de poids.

Les causes de ces TCA sont multiples, ils peuvent être :

Biologique :

Les modifications neurologiques et métaboliques (facteurs endocriniens) des systèmes de régulation de l’appétit peuvent influer sur les troubles du comportement alimentaire et leur chronicité

Familial :

*Rien n’est plus singulier que l’histoire d’une famille.

Enchevêtrement (tendance des membres de la famille à manifester des intrusions dans les pensées, les sentiments, les actions, la communication des autres.) Labilité de frontières physiques et psychiques.

  • Hyperprotection
  • Evitement des conflits
  • Rigidité
  • Loyauté familiale
  • Schémas répétitifs : si vous grandissez dans une famille pour qui l’alimentation est un outil de réconfort et une façon de fuir ses émotions, vous pouvez facilement répéter ces comportements.

Socio-culturel :

« Des facteurs socio-culturels influencent les modèles et archétypes de l’idéal de beauté, de l’image corporelle et du poids de l’individu et de la femme plus particulièrement. »

L’idéal de minceur fait écho aux valeurs dominantes d’une société qui valorise la minceur à la fois pour des critères esthétiques et sociaux. 

Évènement de vie traumatique comme le deuil, l’humiliation, le changement du corps à la puberté…

Vous avez le droit d’être en paix avec vous-même, votre corps & votre image !

Lâchez le contrôle, osez exprimer ce qui est à l’intérieur de vous!