Comment ramener du calme dans ton système quand tout ton être est sous-pression ?
Est-ce qu’il t’est déjà arrivé d’entendre « apprends à lâcher-prise et tu verras, ça ira mieux »; « il est temps que tu lâches prise »; « tant que tu ne lâcheras pas prise, tu ne pourras pas avancer » ?
Les personnes qui prononcent ces phrases se sentent, très souvent, impuissantes face à ta détresse et cherchent seulement à t’aider à aller mieux.
Mais ces paroles nous soulagent-elles vraiment ? Généralement pas trop… Au contraire. La magie n’opère pas comme dans les contes de fées, d’un simple coup de baguette magique dés que nous prononçons ce fameux « Lâcher-prise ». Il se pourrait même que ça soit l’inverse qui se produise.
On le sait, qu’on « devrait lâcher-prise ». On le sait, mais comment y arriver quand nous sommes submergés ?
Et si on commençait par le début.
Dans ta vie professionnelle et familiale, tout est sous tension. Le stress prend le dessus. Un parent à la santé fragile, la nervosité quotidienne d’un collaborateur, l’insatisfaction de ton supérieur, l’agressivité, la pression de ton travail, la course dans les activités de tes enfants, les examens, l’agitation de ton compagnon/ta compagne, l’actualité…
C’est la course au boulot comme à la maison.
Et puis, parfois, quand la fatigue est présente, t’exprimer face à une personne fébrile ou agressive t’est difficile, alors tu te tais et tu intériorises. Peut-être même que tu te replies sur toi. Tu portes et encaisses parce que pour le moment, tu n’as pas l’énergie de faire autrement.
A vif, le stress remplissant tout ton être, tu te sens noyé(e), angoissé(e), anxieux(se). T’accorder un moment de calme est impossible tant ton système est passé « en mode » survie parfois inconsciemment. Comment redescendre dans un espace plus doux et plus calme ?
Le savais-tu?
Notre corps étant stimulé par cette pression, notre système nerveux autonome va chercher à réguler nos niveaux de stress lorsqu’il est soumis à une telle intensité. Le corps doit développer rapidement du cortisol, de l’adrénaline et de la noradrénaline pour donner à notre système la capacité de survie. Par conséquent, ces hormones de stress vont permettre l’accélération de notre rythme cardiaque et de notre respiration permettant ainsi d’amener plus d’oxygène aux muscles pour pouvoir se préparer à la survie. L’excédent de stress a un impact direct sur notre santé. Il faut savoir qu’à court ou à long terme, un stress trop important va accélérer les problèmes cardiaques et la dégénérescence de nos cellules.
Le stress qu’on appelle le bon stress de vie n’est pas un stress qui devient paralysant.
Quand ton corps essaie de te parler.
Tu recommences, peut-être, à manger, à grignoter ce qui te permet d’apaiser superficiellement ce qui bout à l’intérieur.
Ta tête est fatiguée mais pas le choix, il faut tenir. Enfin, c’est ce qu’une part de toi croit.
Maux de tête et migraines t’envoient au tapis.
Somatisations, insomnies, réveils nocturnes, ruminations mentales… Ton corps devient lourd, se raidit. Les tensions dans ton corps sont douloureuses. Et ton corps essaie de te dire « S’il te plait, prends soin de moi. »
Mais où ? Quand ? Comment prendre soin de moi ? Cela te semble tellement inaccessible…
Et si tu posais des mots sur tes maux ?
Poser des mots sur tes maux et associer cette démarche à des techniques de la psychologie énergétique comme le Seb ou le Remap, par exemple, te permettront de retrouver ce calme intérieur et ce fameux « lâcher-prise » (après tout, il n’est pas interdit de prononcer le mot, n’est-ce pas ?) où plus de fluidité de l’esprit renaît.
Pourquoi la psychologie énergétique me diras-tu ?
Plusieurs études effectuées notamment à la Harvard Médical School démontrent les différents effets de la stimulation des points d’acupression sur notre cerveau :
- Une diminution de l’afflux sanguin dans le centre d’alarme de notre cerveau (l’amygdale) produisant une réponse de relaxation un niveau cérébral profond;
- Une production accrue de sérotonine (neurotransmetteur calmant);
- Un apaisement de l’activité de notre cerveau;
- Un ralentissement de notre rythme cardiaque;
- L’arrêt du réflexe de fuir ou se battre (calmant ainsi notre système nerveux sympathique);
- L’envoi d’une réponse relaxation (activation du système nerveux parasympathique).
Les travaux du psychiatre Joseph Wolpe démontrent un mécanisme très efficace de l’acupression provoquant une réponse de relaxation dans le cerveau. On sait qu’en stimulant certains points, on va avoir une augmentation de dopamine et par effet cascade une augmentation d’endorphine et de sérotonine. De ce fait, le corps se détend complètement ce qui vient casser le conditionnement, c’est de l’anti-pavlov par rapport au cerveau qui dit « danger, danger, danger ». Le corps se détendant, le cerveau réaliser qu’il y a un petit bug ce qui participe à la désensibilisation.
Peut-être te dis-tu : « J’y arriverai tout(e) seul(e), pas besoin d’un thérapeute… ». Mais pouvoir se confier à une personne extérieure, être accueilli(e) en toute bienveillance nourrit nos parts heurtées, blessées, à vif, sous pression, en besoin d’amour et de reconnaissance. Cela permet finalement de se réaligner et recréer un lien plus doux avec soi.
Le corps s’apaise et l’énergie de la vie repart.
Le tout agrémenté d’un petit massage pour dénouer tous les noeuds corporels, et c’est ton système entier qui REVIT plus sereinement.
Tu deviens capable de prendre plus de distance avec ce que vivent les personnes qui t’entourent, te sentir nourri(e) de l’intérieur, confiant(e), tu te réexprimes et reprends pleinement ta place, le coeur et le corps en joie.
Et toi, tu es, plutôt, cortisol ou sérotonine ?
Et si tu tentais l’aventure vers plus de calme et de douceur envers toi-même ?
Et si tu entreprenais ce voyage en terre intérieure ?
Et si tu osais faire un pas vers toi ?
Et si tu arrêtais de manger tes émotions pour enfin les laisser vivre ?