Admirer les papillons volés de fleur en fleur.
Humer le parfum de la lavande en fleur.
S’extasier devant un ciel de printemps.
S’asseoir, fermer les yeux et écouter les oiseaux chanter.
Sentir la douce chaleur des rayons du soleil.
Être éblouie par un ciel étoilé un soir d’été.
Rester en admiration devant les ressacs des vagues.
Replonger dans l’insouciance de l’enfance en sautant dans une flaque d’eau.
Être avec ceux qu’on aime, être pleinement présent. Vous savez, il y a des personnes, des endroits où lorsqu’on est à leur contact, le temps s’arrête. On se sent bien. Toutes nos tensions s’envolent laissant la place à la fluidité, la simplicité du regard, la compréhension des mots, l’accord des cœurs.
La joie est davantage une émotion qu’un sentiment. Elle est plus spontanée que le bonheur, plus brève aussi.
Au vu du climat médiatique et géopolitique, cultiver la joie, se reconnecter à ses sensations permet de revenir à l’instant présent, à vivre plus de légèreté et de douceur et à apaiser les angoisses et les peurs.
Un jus d’orange pressé le matin, quelques pas pieds nus dans l’herbe fraîche, un film sous la couette par temps de pluie, une balade à vélo, un repas entre amis, une rencontre inattendue, se laisser porter par le fruit du hasard si hasard il y a.
Prendre le contre-pied de cette vie stressante et sous pression en s’octroyant des moments hors du temps.
Le saviez-vous, le négatif l’emporte toujours sur le positif ?
Il nous est plus facile de retourner à nos idées noires que de voir la vie dans toute sa splendeur.
Rester dans l’ouverture demande un certain effort donc. Parvenir à en être conscient, nous permet de l’appréhender, chérir et savourer les émotions qui font du bien au cœur et à l’âme.
Vous êtes, vous déjà rendu compte à la vitesse dont une journée passait. Quand le soir est là, vient ce moment où je prends le temps d’écrire ce dont je suis reconnaissante, mes gratitudes.
Je me rends compte à ce moment-là à quel point, dans une journée, j’ai accompli 1001 choses et parfois de manière automatique.
Quand je commence à réfléchir à mes gratitudes, il me faut parfois du temps, mais lorsqu’elles reviennent à ma mémoire, je ressens l’importance de ce rituel, car je prends conscience de toutes les belles choses qui me sont arrivées.
Cultiver la joie, c’est aussi poser ses limites. Cela ne relève pas de l’égoïsme, car être bien avec soi, c’est être bien avec les autres. Et saviez-vous que le champ magnétique de notre cœur est de 4M50 selon Willem Einthoven qui, par sa découverte, reçut le Prix Nobel en 1920.
Et si le cœur vous en dit, je vous propose un petit exercice.
Je vous invite à créer un acrostiche autour du mot « joie » :
Pour moi, ce serait celui-là :
Justesse
Ouverture
Imagination
Emerveillement
Et vous ?
Il pourrait devenir une sorte de mantra.
En conclusion, cultiver la joie crée une forme d’égrégor positif autour de nous.
Cultiver la joie nous nourrit et nous apporte légèreté et connexion.
Alors mon invitation, à vous qui me lirez, est de cultiver votre joie.