T’ est-il déjà arrivé de ressentir au fond de toi cette envie de dire NON ? Une envie aussi intense qu’un frisson ? Mais pour faire plaisir, pour éviter de blesser, par peur… Tu entends ta votre voix raisonnée un Oui.

Pourquoi fais-tu cela ?

En s’éloignant de ce que ton âme te demande, ne t’éloignes pas un peu de toi-même ?

Tu termines parfois les journées en te disant que tu n’as pas eu le temps de profiter, mais si tu écoutes vraiment ton cœur, ne profiterais-tu pas différemment de ce temps ?

Et si tu nourrissais ton réservoir de confiance pour laisser la peur de la réaction de l’autre s’envoler ? Pas cette confiance écrasante qui démonte un manque cruel de sécurité intérieure, mais la confiance pure et douce, à la fois, qui fait que tes peurs, toujours, seraient moindre et t’offriraient finalement un chemin vers qui tu es au plus profond de toi laissant ainsi parler ton coeur. Pur, authentique, salvateur. De quoi as-tu peur en fonçant vers un oui sans prendre le temps de t’arrêter, de t’écouter et d’entendre réellement ce que ton corps et ton âme ont envie d’exprimer ?

Et puis, n’est-ce pas une forme de trahison envers toi-même que de dire oui en se disant non? Un rejet de soi?

Icare s’est brûlé les ailes à trop vouloir plaire, mais en se rapprochant trop prés de ce qui ne nous convient pas, ne nous brûlons pas les ailes et tant d’énergie gâchée.

Au plus profond de toi-même, tu sens que ce n’est pas juste, que tu fais fausse route, mais tu continues. Une certaine lourdeur s’installe à l’intérieur de toi mais tu continues. Et puis, les semaines passent, l’énergie n’y est pas, mais tu t’accroches jusqu’au moment où c’est stop. Tout à l’intérieur de toi te freinait mais alors qu’est-ce qui a fait que tu n’as pas dit NON.

Qui cherches-tu à plaire ? Ou plutôt par qui dois tu être absolument reconnu par peur de ? Pour quelle raison ? Par peur de ne pas rentrer dans la case ou par peur de ne pas être assez ?

Chaque personne a un potentiel en lui, une particularité qui le rend unique. Tu as tout cela en toi, mais tu cours tellement pour 1001 choses que tu oublies le fondamental, t’écouter toi et ce que tu as vraiment besoin au plus profond de toi.

Tu cours vers une reconnaissance, une étiquette, une réussite, etc. Et comme une addiction, tu combles et nourris ta blessure sans plonger dedans pour aller réparer ce qu’il y a besoin de l’être.

Te faire confiance, écouter ton intuition.

Et à moins d’être bouddha et bouddhette, il n’est pas toujours facile de s’écouter. Accueillir que tu n’aurais pas dû dire non au lieu de dire oui. Revenir en arrière n’est pas une erreur. Arrêter en chemin est OK. Faut-il te culpabiliser et être violent avec toi-même? Non, car la vie t’offre 1001 opportunités de refaire le bon choix.

Et puis t’arrêter en chemin permet de te rendre compte que tu avances, que finalement même si tu as pris la mauvaise décision, la vie t’a appris quelque chose. Que cette fois-ci, tu as pris le temps d’être à l’écoute de ce ce que tu avais besoin au plus profond de toi.

Etre à l’écoute de soi, c’est être à l’écoute de l’autre dans le respect des besoins de chacun.

Et si s’écouter devenait un plaisir ?

Et si être à t’écouter permettait d’être à l’écoute de l’autre ?

Et si c’était non à la place de oui ?

Et si tu te disais oui?