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Quand le masque tombe

Quand le guerrier se met au repos. 

Quand le guerrier se met au repos. 

Il arrive dans la vie que nous devions traverser des moments où nous n’avons d’autres choix que de nous battre pour survivre et ramener une situation qui s’est tout d’un coup déséquilibrée à l’équilibre. 

Quel choix avons-nous? 

Tout abandonner ou aller puiser en nous toute l’énergie possible pour la stabiliser. 

La fatigue se fait ressentir de plus en plus, mais nous ne voulons pas, nous ne pouvons pas la ressentir. Nous y faisons face allant puiser dans nos dernières ressources. Il arrive un moment où notre tête continue ce long processus et notre corps s’arrête. 

Et puis, l’affolement de cette part guerrière qui ne sait plus comment arrêter. 

Lorsque l’équilibre revient, n’est-ce pas le temps du repos pour le guerrier en nous ?

Mais comment faire quand ce moment de bataille a été trop long pour à nouveau savourer le chant des oiseaux au réveil au lieu de laisser notre esprit penser et continuer à être dans ce qu’il connaît depuis plusieurs mois, la bataille. 

Comment retrouver l’apaisement, la légèreté ?

Comment savourer à nouveau un moment familial ? Un chant d’oiseau ? 

Nous ressentons de la tristesse d’avoir été trop loin mais quel choix avions-nous ? Nous ressentons de la peur de ce qui pourrait se passer d’être dans un tel état ? Nous ressentons de l’angoisse de, peut-être, ne plus voir revenir notre énergie vitale ? 

Prendre soin de toi, c’est ce que je pourrais te dire. Sauf que la guerrière ici, c’est moi et que je n’ai pas pris la responsabilité de m’écouter. 

Et pourtant, notre énergie nous permet d’avancer et de déplacer des montagnes, mais n’est pas inépuisable. Nous ne pouvons pas constamment passer à côté du repos. 

Il est primordial de s’octroyer du temps à soi de déconnexion. 

Et si le brouhaha de ta tête est plus fort, contacte ton thérapeute. Parfois, lorsque le mode survie est trop présent, il n’est pas évident de retrouver de l’énergie seule.

Et si la thérapie ne te parle pas, commence par retrouver des petites choses qui te font du bien comme des balades dans la nature, danser, chanter, peindre, écrire. Retrouver une bulle à toi, octroie-toi et autorise-toi à être doux, patient. 

Le corps reprendra vie pendant que la tête s’apaisera. 

Ces propositions ne sont pas magiques alors quand le temps de la déconnexion s’offre à toi, prends-le, savoure-le. Chaque seconde de ce temps, nourris-en toi pour te ressourcer et te remplir d’énergie. 

En écrivant ce texte, j’ai une profonde gratitude pour ma superviseuse et ma thérapeute qui ont trouvé les mots justes pour aider cette part épuisée à stopper et reprendre vie.