Être le confident de son parent malgré nous.
Quand manipulation et culpabilité entre en jeu.
Quand l’écoute de nos besoins est rejetés au profit des besoins du parent.
Quand de sauveur, il devient bourreau.
Quand de victime, il devient sauveur.
Quand de victime, il devient bourreau.
Poser des limites pour que l’autre ne s’immisce pas dans notre intimité, ne viole pas notre intimité.
Je parle de parents, mais il peut être également le cas dans nos relations sentimentales ou amicales.
Un amour toxique dans lequel si tu es comme je souhaite que tu sois, je t’offrirai le monde.
Ces relations toxiques touchent tous les milieux.
Mais où est alors passée notre liberté de choisir ? Notre liberté de poser des limites ? D’être soi ?
Parce qu’il est difficile de sortir de ce schéma, d’en prendre même conscience.
Les personnes qui osent nous partager ce qu’elle voit dans cette relation, nous les prenons pour des jaloux, pour des envieux, nous nous éloignons d’elles parce que nous pensons qu’elles ne sont pas bonnes pour nous. Mais qui n’est pas bon ? Est-ce la personne qui veut nous montrer que nous avons bien plus de valeurs que ce que nous pensons ?
Lorsque l’enfant est devenu le parent trop tôt.
Lorsque l’enfant a pris soin des émotions de ses parents bien avant d’en être capable.
Lorsque l’enfant a pansé les blessures de ses parents.
Être une béquille, un « panseur » de plaies.
Dans certaines familles, l’enfant prend un rôle qui ne lui appartient pas et lorsqu’il devient adulte continue à avoir ce rôle en oubliant ses propres besoins et où être à l’écoute de soi est une montagne.
Angoisse, inquiétude pour la santé de l’autre, mais pas pour lui.
Protecteur de l’autre, mais dans l’impossibilité de se protéger soi.
Perte de sens, de confiance en soi, indécis lorsque une décision doit être prise, donner au parent le droit absolu de nous dire ce qu’il y a de mieux pour nous, de gérer notre vie.
Mais est-ce que la gestion de notre vie par autrui est réellement bonne pour nous ?
On nous dira également que son humour cynique, c’est parce qu’il nous aime.
Mais est-ce vraiment aimé d’être humilié et piqué ?
Le maximum n’est jamais assez à ses yeux ?
Mais lui, qui vit déjà des choses tellement difficiles comment oserions-nous lui dire quelque chose ?
Comme les va-et-vient des vagues, nous sommes aimés ou rejetés au gré de ses humeurs sans jamais prévoir, sans jamais savoir. Provoquant, en nous, insécurité et hypervigilance.
Et puis un jour, on le voit, on prend conscience de ce cercle vicieux, on prend conscience qu’il y a un truc qui ne tourne pas rond. Et dans ce paquet de crabes se trouvent la colère d’avoir laissé faire, d’avoir pu croire que la personne qui est censée nous aimer nous à manipuler pour notre bien.
Parfois, ces schémas passent de génération en génération.
L’éloignement comme solution, tout dépend de la relation toxique.
Poser des limites ? Oui.
Peur de ne plus être aimé de la personne ? Mais est-ce vraiment de l’amour ?
Peur de tout perdre ? Allez-vous continuer à subir votre vie, elle est déjà si courte.
Loyal ou déloyal ? Mais à quel prix ?
Quand la manipulation oriente notre vie ? Est-ce réellement acceptable ?
N’est-ce que dans certains milieux ? Non
Retrouver sa liberté ? Se refaire confiance ? Oser s’affirmer ? Avoir l’audace de se révéler ? Croire en soi et en ses valeurs ? Moi, je dis OUI.
Quelques clés pour sortir d’une relation toxique et du jeu de la culpabilité et de la manipulation ?
Lorsque vous sentez intérieurement que quelque chose n’est pas juste dans ce que vous vivez ou que des personnes plus éloignées vous font part de ce qu’elles voient dans cette relation, entendez-les, écoutez-les.
- Prendre conscience de ce schéma est un énorme pas.
- Prendre vos distances à la mesure de la toxicité de la relation.
- Poser des limites.
- Écoutez-vous.
- Faites-vous accompagner pour guérir de cette et/ou ces relations et éviter de reproduire le même schéma.
En conclusion, je vous souhaite de prendre soin de vous. Vous, seul, savez ce qui est bon.