Un jour, mon monde s’est écroulé.

Un jour, mon monde s’est écroulé. Je pensais pourtant le tenir bien en main ce monde. Ce n’était pas une maladie physique qui touchait toutes les cellules de mon corps mais plutôt psychique. Cette maladie qu’on appelle dépression. 

Mais dois-je parler d’un jour… Non, bien sûr que non, elle s’est petit à petit immiscée dans ma vie. Silencieuse, j’ai senti ces signaux mais ils n’étaient pas assez forts pour que j’en prenne soin.

La vie m’avait offert avant ma chute, le plus beau des cadeaux, ma fille. Et pour elle, pour l’amour inconditionnel que je ressentais pour elle, cette maladie n’allait pas m’avoir.  

Dans ma vie, j’ai tout pour être heureuse, mais à ce moment-là de ma vie, je me sentais terriblement seule même si j’avais tout pour combler cette solitude, cette tristesse de fond qui m’emportait où je ne voulais pas aller. 

Vous savez « Ce tout » qui doit normalement rendre heureux selon les médias ou les réseaux sociaux n’arrivait plus à combler les fissures. Pourquoi moi ? Je n’en sais rien. Ce monde un peu superficiel, dans lequel je m’étais construit une identité un peu bancale, s’écroulait comme un château de cartes sans crier garde.

Mon entourage avec leurs capacités de l’époque ont essayé de m’aider à leur manière, mais rien n’y faisait. La solution était en moi. C’était à moi à prendre ce bâton de pèlerin, à trouver la force, pour aller guérir de mes blessures en demandant de l’aide vers des personnes qui seraient capables de m’accompagner.  

Alors j’ai cheminé pour aller me découvrir et reconstruire une maison intérieure solide. J’ai commencé par le fond pour construire des fondations solides et puis lorsque j’ai repris des forces, j’ai eu besoin de creuser, d’aller plus loin, de savoir, de comprendre, alors j’ai continué. J’ai pris soin de mes blessures, j’ai appris à me connaître, j’ai appris à pardonner mais surtout à me pardonner, j’ai appris à être vulnérable, j’ai appris la douceur envers moi-même, j’ai appris à pleurer, j’ai appris qu’on pouvait être forte mais que tomber était ok aussi, j’ai appris à faire confiance et à m’ouvrir à l’autre, j’ai appris à faire confiance en mon intuition, j’ai appris à regarder derrière le superficiel, j’ai appris à aimer ma part d’inconnue, j’ai tout simplement appris à aimer ma vie et à poser mes choix.

Aujourd’hui, je sais que la vie m’a offert le plus beau des cadeaux. Renaître de l’intérieur pour avoir l’audace de me révéler sans filtre. Je ne regrette pas cette chute, elle était fondatrice pour moi. Je viens de trois horizons différents que j’ai appris à aimer. Grandie et épanouie, je sais qu’aujourd’hui ma maison intérieure est solide.

Je ne suis pas parfaite, ce n’est pas parce qu’on travaille sur soi qu’on devient parfait. La vie serait ennuyeuse, sinon… Mais j’ai appris à aimer et accepter toutes les versions de moi-même et surtout d’en prendre soin.

A travers cette expérience, la vie m’a appris que derrière chaque cadeau mal emballé, même si elle est terriblement difficile, il reste une étincelle de vie. Alors gardez les yeux ouverts et laissez la vie vous envoyer son invitation.

Aujourd’hui, je suis très heureuse de pouvoir vous accompagner sur votre chemin de vie. C’est plus qu’un métier pour moi, c’est une vocation. Raison pour laquelle je reste supervisée et en formation continue.

Aujourd’hui, je suis très heureuse de pouvoir vous proposer trois accompagnements qui sont l’accompagnement thérapeutique, les constellations familiales en individuel et l’hypnose humaniste. 

Trois accompagnements comme ces trois horizons d’où je viens qui m’ont permis de construire une maison intérieure solide où je peux voir grandir ma fille et aimer la vie.